Sincère ?
(adj.) Qui est disposé à faire connaître ce qu'il pense et sent réellement, sans consentir à se tromper soi-même ni à tromper les autres.
La main sur le coeur et le torse bombé. L'image d'Epinal sied autant à Nicolas Sarkozy qu'à Silvio Berlusconi. Ils «mettent leurs tripes sur la table», selon une expression qu'on leur attribuerait volontiers. Il y a des accents de vérité quand l'hyperprésident français explique qu'il «n'a pas été élu pour ne rien faire».
[lire la suite sur Challenges.fr]
Ces moteurs qui veulent rendre le Web plus intelligible
Si derrière l'expression se cachent des enjeux importants et peut-être une évolution majeure de l'Internet, aujourd'hui, le « Web sémantique » constitue encore une incantation. Le dernier épisode s'est joué le 13 mai avec le lancement par la jeune société américaine Powerset de la version publique de son moteur de recherche. Dans la Silicon Valley, comme ailleurs, pour les chercheurs comme pour les start-up, le Web sémantique, ou encore Web 3.0, est devenu une véritable quête du Graal.
[Lire l'article]
Lire l'article interactif
Lire l'article interactif
Lire l'article interactif
Lire l'article interactif
"Je serai le Président du pouvoir d'achat" avait martelé Nicolas Sarkozy tout au long de sa campagne.
"On était largement dans l'incantation: je veux, je veux, explique Jean Véronis. Or cela ne suffit pas. Du coup, on ressort les monstres". Si ça ne va pas, c'est la faute à la mondialisation, au capitalisme, aux 35 heures... tout comme François Mitterrand et Jacques Chirac accusaient l'Europe en leur temps.
[Lire l'article]
La droite détourne l’esprit de Mai
...
Nicolas Sarkozy s’était chargé en personne, durant la campagne présidentielle, de réécrire une partie de l’histoire contemporaine, distinguant deux Mai 68. Le premier, celui des luttes ouvrières, électoralement rentable, n’a pas été écharpé par le candidat. Mieux, selon les linguistes Jean Véronis et Jean-Louis Calvet (1), Sarkozy s’est approprié l’imaginaire ouvrier dans une « captation d’héritage » : « Il y a une culture ouvrière, une façon d’être des ouvriers, un rapport particulier des ouvriers à la vie et au travail », lançait-il. Comble de la duperie pour le « candidat du CAC 40 », il n’hésitait pas à déclarer : « Je ne veux pas que cette culture ouvrière se perde » ! Le Mai 68 étudiant est en revanche voué aux gémonies par Nicolas Sarkozy, d’abord comme candidat puis comme chef de l’État (lire ci-dessous).
[lire la suite]
L’hyperprésident confessant des «erreurs» devant 11 millions de téléspectateurs, la séquence valait son pesant de cacahuètes.
[...]
Cette humilité soudaine ne trompe pas les experts en communication politique. «Nicolas Sarkozy a déjà usé de cette ficelle, rappelle Jean Veronis, professeur de linguistique (1). Le 14 janvier 2007, lors de son meeting d’investiture, il avait décliné son "j’ai changé".
[Lire la suite]
Avez-vous remarqué un changement de langage dans le discours de Nicolas Sarkozy ?
Non, pas du tout. Je m'attendais à un coup médiatique, une façon pour lui de se démarquer de ce qu'il avait pu faire pendant l'année qui précède. Mais Nicolas Sarkozy est resté très classique. Pour expliquer ses mauvais sondages, il s'est limité à énumérer une série d'accusations à l'origine du malaise des Français : la mondialisation, les 35 heures, le capitalisme. Jacques Chirac avait recours au même stratagème lorsqu'il était au pouvoir. Il manquait juste, dans le discours de Nicolas Sarkozy, le fameux « c'est la faute de Bruxelles ».
[lire la suite]
«C’est le premier président de la République qui s’exprime comme Georges Marchais», note Jean Véronis, professeur de linguistique, qui a décortiqué 130 discours du chef de l’Etat dans «Les Mots de Nicolas Sarkozy» (Le Seuil). En bon pédagogue, ce dernier multiplie les répétitions. Il veille aussi à établir une connivence avec ses interlocuteurs. Il y parvient en recourant à des phrases du type «Ecoutez, je vais vous dire…» ou «Vous savez…», qui ont pour seul but d’établir le contact ou de susciter la sympathie. Il a aussi pour habitude d’introduire un registre émotionnel («J’ai souffert», «J’ai changé»).
[lire la suite]
Les sites d’info réagissent à l’intervention du chef de l’Etat
[...]
Mais la palme de la une revient au linguiste Jean Véronis qui titrait sur son blog, et avant même d’avoir vu le Président s’exprimer : « J’ai encore changé ».
Sarkozy pris aux mots
09 avr 2008
Par Antoine Perraud
Dans Les Mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, 176 p., 16 €), Louis-Jean Calvet et Jean Véronis estiment que la rupture politique promise a surtout donné lieu à une rupture linguistique. Ils analysent et décryptent la redoutable efficacité rhétorique du candidat devenu président, qui vampirise la gauche comme la droite, avec, à la manœuvre, Henri Guaino. Les auteurs détaillent avec une verve scientifique et croustillante les procédés, les ficelles, les tics, les lapsus d'un bateleur qui récite ce que lui dicte son stratège rhétorique.
[article]
Livres. La rhétorique présidentielle passée au crible.
DIDIER POURQUERY
[...]
A l’aide d’outils d’analyse informatique, [Louis-Jean Calvet et Jean Véronis] ont passé au crible plus de trois cents discours. Ils mettent l’accent, au-delà des «mots de la victoire» de Nicolas Sarkozy, sur ceux qui servent à la médiatisation du personnage, ceux qui alimentent les petites phrases qui deviennent des slogans. On y voit la façon dont Henri Guaino, écrivant ces textes, a procédé à une série de hold-up des mots des autres candidats, les laissant, à proprement parler, sans voix. On suit cela sur des courbes et des graphiques très éclairants. Cette vampirisation linguistique s’accompagne, on le sait, de nombreux emprunts de signatures (Jaurès et d’autres références de la gauche notamment), de glissements et de virages pour s’adapter au contexte changeant.
Insupportable. Car le discours sarkozien, très souple, suit les évolutions des thématiques de l’air du temps. Des mots passent au second plan, d’autres sont martelés. Ainsi, l’immigration laisse la place à l’identité, quand le thème s’use. Pour enrober ces mots, il y a cette façon de les asséner, qui est unique. Là où les autres hommes politiques disent «il faut», «on doit», «la France doit», Nicolas Sarkozy répéte son fameux «je veux». Là où ailleurs (Barack Obama ces temps-ci), on use et abuse du «nous», Sarkozy ne dit que «je». Il ne représente que lui-même, mis en scène comme volonté et comme pouvoir. C’est ce qui le rend aussi insupportable quand il devient un «people», excès qu’il est en train de corriger d’ailleurs, montrant à nouveau toute sa souplesse.
[lire l'article sur le site de Libé]
Les mots de Nicolas Sarkozy, de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis. Éditions du Seuil, 176 pages, 16 euros.
« Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux », disait René Char. Les mots du candidat Sarkozy, entre 2004 et 2007, disent certes sa volonté d’être président de la République, mais soulignent également une « rupture linguistique ». « Sécurité » et « immigration », mais aussi « humanisme » ou « patrons voyous »… « Je veux », proclame Sarkozy, en appelant constamment à l’émotion. Les auteurs soulignent « l’efficacité rhétorique » du leader de l’UMP, qui, « pendant que la candidate de gauche parlait comme la droite, parlait comme la gauche ». Une stratégie de communication politique orchestrée par Henri Guaino, qui l’a aidé à « vampiriser » le discours des autres candidats. Le livre, fort bien documenté (il analyse plus de 300 discours), illustre, courbes à l’appui, ces glissements sémantiques qui jouent également sur le contenu de la politique… G. M.
Les Mots de Nicolas Sarkozy, Louis-Jean Calvet et Jean Véronis
Seuil, mars 2008, 173 pages, 16 euros, pp. 169-170.
«Le lecteur aura sans doute constaté tout au long de l'ouvrage comment le candidat est allé puiser successivement dans les réservoirs sémantiques de la gauche, de l'extrême droite, du centre, tel un pendule, un coup à gauche, un coup à droite, un coup au milieu, plongeant ses partisans dans la stupeur et ses adversaires dans la rage. Il a ainsi siphonné les thèmes dominants des autres candidats, pour les ressortir accommodés à sa propre sauce. Vampirisme ou phagocytose, l'opération vidait ainsi de leur contenu les discours des autres et déstabilisait ces derniers, comme lorsqu'on tire un tapis sous le pas de quelqu'un.
Nos analyses ont également mis en évidence l'influence déterminante d'Henri Guaino dans cette vampirisation, au point qu'un autre sous-titre aurait été possible : «le ventriloque et sa poupée». Le rôle de la plume favorite du candidat a été si central que parfois on ne sait plus très bien qui s'exprime : Nicolas Sarkozy ou son collaborateur ?»
[Lire l'article]
On a trouvé des T dans la TNT !
En auscultant la TNT de plus près, on a repéré, dans la multitude de petites choses insignifiantes et bricolées, des perles inédites. Voici neuf raisons d'y revenir.
1/Parce que la langue de bois passe sur le gril de l'analyse
Déshabillons-les
Avec les yeux de Roland Barthes, on voit la politique autrement. Les gestes, le timbre vocal, la fréquence des mots... Des détails qui font sens si l'on réunit les bons interprètes. Deux fois par mois, la journaliste Hélène Risser s'entoure des meilleurs universitaires, sémiologues (Denis Bertrand) ou linguistes (Jean Véronis), pour dépecer la langue de bois politique et détricoter le travail des « spin doctors ».
[lire la suite]
A lire
Les mots de Sarko
Sarko, roi de l'édition... Souvent pour le pire, parfois pour le meilleur. «Les Mots de Nicolas Sarkozy» entrent à coup sûr dans la seconde catégorie. La thèse de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis est d'une redoutable simplicité : «Il avait promis une rupture politique. Elle fut surtout linguistique.» A travers plus de 300 discours du candidat Sarkozy et à l'aide d'outils d'analyse informatique des textes, les deux auteurs décortiquent son vocabulaire, ses tics de langage, et même ses lapsus. Le résultat est à la fois drôle et instructif sur le discours politique d'un homme qui avait compris qu'en campagne les mots pour le dire sont d'abord une arme pour gagner.
J'ai beaucoup appris sur Sarko avec ce livre. D'abord, son style linguistique (phrases courtes, peu de mots, répétitions de débuts de phrases) c'est d'abord et surtout le style Guaino.
...
Les mots pour gagner de Nicolas Sarkozy
Et si la rupture tant promise par Nicolas Sarkozy n’était que linguistique? C’est par cette hypothèse que s’ouvre le livre de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis, «Les mots de Nicolas Sarkozy», à paraître jeudi (Editions du Seuil).
Une hypothèse étayée par l’étude, grâce à des outils d’analyse informatique, de plus de 300 discours du ministre et de l’ex-candidat à la présidentielle, entre 2004 et mai 2007, puis du Président, jusqu’au mois de septembre dernier.
Les deux linguistes constatent qu’un virage linguistique s’opère à partir du discours du 14 janvier 2007, date de son investiture au Congrès de l'UMP. Exit les mots «Karcher» et «racaille», les tics nerveux et les lunettes noires. Le futur Président «a changé». Il le répètera dix fois ce jour-là. Derrière ce «tournant décisif dans son vocabulaire et dans sa rhétorique» se cache une plume, celle d’Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.
[lire la suite]
C’est d’abord un livre utile. Parce qu’après avoir refermé Les mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, sortie le 6 mars), on n’écoutera jamais plus un homme politique de la même façon. À commencer par le chef de l’État. (...) Un travail dont le résultat est à la fois étonnamment facile à lire et singulièrement instructif. À tel point qu’on peut se demander si, à leur corps défendant, les auteurs n’ont pas écrit là le parfait manuel de rhétorique pour les futurs candidats à l’Élysée. Cynisme et rouerie recommandés cependant.
Les techniques, les pièges, les ruses sont inventoriées. Pour la première fois, on comprend vraiment pourquoi et comment les mots de Nicolas Sarkozy ont fait mouche. Des phrases courtes, des répétitions jusqu’à plus soif, des marqueurs qui instaurent une fausse connivence, un vocabulaire appauvri à dessein…
[lire la suite 1ère partie - 2è partie -3è partie]
Accent et patois : handicap ou richesse culturelle ?
Quelles sont les différences entre accents, patois et langues régionales ? Toutes les langues régionales sont-elles encore enseignées ? Un film comme celui de Dany Boon peut-il redonner ses lettres de noblesse aux régions ou langues régionales ?
Pour répondre à ces questions et en débattre ce soir :
Jean Véronis, professeur de linguistique et d’informatique à Aix-en-Provence, auteur du blog sur les technologies du langage : aixtal.blogspot.com.
Guy Dubois, écrivain, fondateur de l’école du patois dans le Pas-de-Calais.
Ecouter le débat (7'20")
Des linguistes jugent l'usage de la familiarité par Nicolas Sarkozy
Nous avons interrogé plusieurs linguistes sur l'usage de la familiarité au sommet de l'État. Ils soulignent la nécessité d'adapter son langage à sa fonction.
...
Le professeur de linguistique, Jean Veronis, ne dit pas autre chose : selon lui, la campagne présidentielle a inauguré « une séquence d’abolition des codes et des repères » fondateurs de la société. « Le policier ne doit pas parler comme le voyou, ni le président comme l’homme de la rue. Ce faisant, il affaiblit la fonction et s’affaiblit lui-même. Nul ne peut dire comment cette séquence va se terminer. »
[A lire sur le site de La Croix]
A la fin des années 70, « plusieurs éléments annoncent ce que l’informatique hypercentralisée allait devenir : populaire, décentralisée, rassurante », estime Jean Véronis, professeur d’informatique à l’université Aix-Marseille-I. Le gros Hal, puissance fascinante encore inaccessible, a muté quarante ans plus tard en une infinité de Logic....
A lire sur le site Ecrans.
Flonflons à l'américaine, jeux de lumières sophistiqués, animation en 3D. Laurence Parisot, pour sa troisième assemblée générale au Medef, le 8 février, délocalisée à Bruxelles, n'a pas lésiné sur les moyens. Elle a prouvé qu'en deux ans et demi de présidence, elle a dépoussiéré le patronat. «Décalée dans son style et son langage, jouant l'anticonformisme avec jubilation, elle fait oublier le capitalisme en haut-de-forme», analyse le linguiste Jean Véronis, habitué à décoder les discours des grands de ce monde.
Lire la suite sur le site de Challenges
Qu'est ce que Le JT du Web de 18h35 ? C'est tous les jeudi un JT participatif, alternatif, gratuit, citoyen, politique (rayez les mentions inutiles).Magali Lacroze m'a demandé quelques mots pour son sujet sur les "mots du Web" (JT du 17 janvier) :
Comment participer ? Envoyez-nous vos liens, vos reportages, vos interviews et autres contributions ou critiques à : contact@six35.fr
Qui est à l'origine du JT du Web ? Nicolas Voisin, blogueur et fondateur du PoliTIC'Show, en partenariat avec David Reguer, Pierre Abruzzini et Franz Vasseur. Entre autres.
Qui présente le JT ? Magali Lacroze, étudiante en journalisme à l'ISFJ de Paris
Carla Bruni se reproduit n'importe comment
Le faux scoop du week-end sur la grossesse de Carla Bruni a fait le tour du monde en quelques heures. Retour sur le parcours éclair d'une comète trash dans la galaxie de l'information.
...
Le bloggeur-linguiste Jean-Véronis s'est amusé à décrypter les chemins qu'a pris cette fausse nouvelle pour se propager sur le Web : au départ, un bloggeur hébergé par 20minutes.fr ouvre les vannes. Très actif, il a créé plusieurs blogs sur l'interface de 20minutes.fr, connectés entre eux. Résultat : le moteur de recherche google place très vite l'information au top de la page « actualité ».
...
[lire la suite]
Ce matin, Fabrice, donc honneur aux créatifs. A ceux qui sont des explorateurs du langage. Ceux qui, avec leur machette de l’imagination et leur soif de découverte de vocabulaire débridé, se frayent un chemin dans cette jungle où foisonnent lianes d’expression poétique absolue et bosquets d’invention lexicale. C’est Jean Véronis qui est à l’origine de cette réflexion. Ce professeur de linguistique et d’informatique tient un blog fort bien nourri où il partage ses réflexions sur le langage… Dans un des messages qu’il vient de poster, il s’attarde à une curieuse maladie, la « Carlabrunite ».Et Thierry nous conseille un site de créations lexicales enfantines à découvrir d'urgence : enfandises.
Lire la suite
Blogs multi-thémes
1. Arrêt sur images
2. Jean Marc Morandini
3. biologeek
4. BigBangBlog
5. Ouinon.net
6. Technologies du Langage ;-) hé, hé !
7. Blog d'Emery
8 Kick & Blog
9. Jacques Froissant
10. Big Picture
11. Le blog de Vincent Battaglia
12. Bondy Blog
13. Le peuple des connecteurs
...
Voir aussi
La guerre des «bling-bling»
Le Point, Marianne ou Libération ? Qui le premier a collé l’expression «bling-bling» au chef de l’Etat?
...
Comment le mot a-t-il donc fait son chemin jusqu’à Nicolas Sarkozy ? «C’est un paradoxe, estime le linguiste Jean Véronis. Le terme véhicule une culture à l’opposé de l’UMP en général et de Nicolas Sarkozy en particulier. Après “la racaille” et le “Karcher”, personnellement, je n’aurais pas choisi ce terme. Sarkozy est plus dans la catégorie m’as-tu vu, nouveau riche, “La Vérité si je mens”, que dans l’univers du rap», ajoute le linguiste blogueur.
...
Lire la suite chez 20 minutes
Lire la suite
LE REPÈRE • L'intervalle entre deux "je" de Nicolas Sarkozy
(Article réservé aux abonnés, hélas)
Je commence à me le demander...Sévère ?
Lorsque tout cela a commencé, il y avait une excitation due à la découverte d’un nouveau, fantastique média. Après plusieurs années, il me semble que le modèle s’essouffle : partout le même « look », les mêmes nuages de tags, les mêmes blogrolls, les mêmes gadgets - et surtout le même genre de contenu, les mêmes commentaires. C’est un peu à l’écriture ce que le fast food est à la restauration. Vite écrit, vite lu, vite commenté... et vite oublié. Le modèle du blog devra se transformer rapidement, ou disparaître (déjà les Facebook et autres alternatives guettent).