Jean Véronis
Aix-en-Provence
(France)

jeudi, novembre 20, 2008

Nuages sur Reims

Michaël Hajdenberg m'a demandé de construire quelques nuages des motions et discours de Reims et de les commenter sur Mediapart :


Mais, bon, l'article est payant...


dimanche, juillet 13, 2008

Sarkozy sincère ?

Sabine Arnaud m'a demandé mon avis sur la question pour Challenges... Sincère ou impulsif ? Il est sans aucun doute aussi habile et manipulateur que ses prédécesseurs, mais comme nous le rappelons avec Louis-Jean dans Les mots de Nicolas Sarkozy, les mots semblent parfois lui échapper... Par exemple, j'ai bien l'impression que les "moutons que l'on égorge dans les baignoires" c'était du spontané : l'analyse des discours montre l'effort continu de sa communication pour faire oublier ce thème tout au long de la campagne. Mais en une phrase, sortie des tripes, il anéantit les efforts de ses conseillers...

Sincère ?

(adj.) Qui est disposé à faire connaître ce qu'il pense et sent réellement, sans consentir à se tromper soi-même ni à tromper les autres.

La main sur le coeur et le torse bombé. L'image d'Epinal sied autant à Nicolas Sarkozy qu'à Silvio Berlusconi. Ils «mettent leurs tripes sur la table», selon une expression qu'on leur attribuerait volontiers. Il y a des accents de vérité quand l'hyperprésident français explique qu'il «n'a pas été élu pour ne rien faire».

[lire la suite sur Challenges.fr]




lundi, juin 30, 2008

Stratégies a l'oeil sur le net

et a apprécié mon billet sur la recherche de professionnels, dans sa Newsletter...



vendredi, juin 06, 2008

Echos sur le Web sémantique

Capucine Cousin m'a demandé quelques mots sur le Web sémantique pour les Echos :


Ces moteurs qui veulent rendre le Web plus intelligible

Si derrière l'expression se cachent des enjeux importants et peut-être une évolution majeure de l'Internet, aujourd'hui, le « Web sémantique » constitue encore une incantation. Le dernier épisode s'est joué le 13 mai avec le lancement par la jeune société américaine Powerset de la version publique de son moteur de recherche. Dans la Silicon Valley, comme ailleurs, pour les chercheurs comme pour les start-up, le Web sémantique, ou encore Web 3.0, est devenu une véritable quête du Graal.

[Lire l'article]


lundi, mai 12, 2008

Nicolas Sarkozy dans le texte (7)



vendredi, mai 09, 2008

Politis a aimé...

Bernard Langlois recommande trois bouquins dans Politis, dont les Mots de nicolas Sarkozy. Mes deux autres sont Sarkozy, la grande manipulation, d'Olivier Bonnet (Les points sur les i, 173 p., 17,90 euros) et Sarkolangue, de Christian Lehmann (Ramsay, 172 p., 14 euros).

[lire l'article]



Nicolas Sarkozy dans le texte (6)



jeudi, mai 08, 2008

Nicolas Sarkozy dans le texte (5)

Suite de notre "article interactif" sur les Mots de Nicolas Sarkozy pour le Monde.fr. Aujourd'hui, c'est Louis-Jean Calvet qui s'y colle avec le "chien batailleur"..




Lire l'article interactif


à suivre...


mercredi, mai 07, 2008

Nicolas Sarkozy dans le texte (4)

Suite de notre "article interactif" sur les Mots de Nicolas Sarkozy pour le Monde.fr. Aujourd'hui, "l'art de la question"...




Lire l'article interactif


à suivre...


mardi, mai 06, 2008

Nicolas Sarkozy dans le texte (3)

La série sur le Monde.fr continue, et cette fois-ci, le site nous passe carrément en pole position, en citant généreusement le bouquin. Sympa.

.




05/05 : Présentation de la série
05/05 : Moi, je
06/05 : Sur l'Afrique, une rupture avec la rupture
07/05 : L'art de la question

à suivre...


Nicolas Sarkozy dans le texte (2)

Suite de l'article intractif en sept parties dans le Monde.fr à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Aujourd'hui Louis-Jean Calvet décrypte le langage de la vraie-fausse rupture africaine :




05/05 : Présentation de la série
05/05 : Moi, je
06/05 : Sur l'Afrique, une rupture avec la rupture

à suivre...


lundi, mai 05, 2008

Nicolas Sarkozy dans le texte (1)

A l'occasion de l'anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, LeMonde.fr nous a demandé, à Louis-Jean Calvet et moi-même, de décrypter quelques-uns des aspects du langage du chef de l'Etat, sous forme d'une article interactif en sept parties. Je vous invite à nous y retrouver :




05/05 : Présentation de la série
05/05 : Moi, je

à suivre...


samedi, mai 03, 2008

Le président du pouvoir d'achat dans le Dauphiné

Quelques mots pour Stéphène Jourdain du Dauphiné Libéré (qui a aimé notre livre) :

"Je serai le Président du pouvoir d'achat" avait martelé Nicolas Sarkozy tout au long de sa campagne.



"On était largement dans l'incantation: je veux, je veux, explique Jean Véronis. Or cela ne suffit pas. Du coup, on ressort les monstres". Si ça ne va pas, c'est la faute à la mondialisation, au capitalisme, aux 35 heures... tout comme François Mitterrand et Jacques Chirac accusaient l'Europe en leur temps.

[Lire l'article]


mercredi, avril 30, 2008

L'Huma aime les mots de Sarkzo

L'Huma aussi a aimé notre livre (pourtant on n'est pas tendre avec certaines heures du PCF à propos de l'histoire d'amour Nicolas Sarkozy-Guy Môquet...) :

La droite détourne l’esprit de Mai

...

Nicolas Sarkozy s’était chargé en personne, durant la campagne présidentielle, de réécrire une partie de l’histoire contemporaine, distinguant deux Mai 68. Le premier, celui des luttes ouvrières, électoralement rentable, n’a pas été écharpé par le candidat. Mieux, selon les linguistes Jean Véronis et Jean-Louis Calvet (1), Sarkozy s’est approprié l’imaginaire ouvrier dans une « captation d’héritage » : « Il y a une culture ouvrière, une façon d’être des ouvriers, un rapport particulier des ouvriers à la vie et au travail », lançait-il. Comble de la duperie pour le « candidat du CAC 40 », il n’hésitait pas à déclarer : « Je ne veux pas que cette culture ouvrière se perde » ! Le Mai 68 étudiant est en revanche voué aux gémonies par Nicolas Sarkozy, d’abord comme candidat puis comme chef de l’État (lire ci-dessous).

[lire la suite]


samedi, avril 26, 2008

Analyse du mea culpa de Sarko dans Libé

Nathalie Raullin m'a demandé pour Libé ce que je pensais du (soi disant) mea culpa de Nicolas Sarkozy l'autre soir.


L’hyperprésident confessant des «erreurs» devant 11 millions de téléspectateurs, la séquence valait son pesant de cacahuètes.
[...]
Cette humilité soudaine ne trompe pas les experts en communication politique. «Nicolas Sarkozy a déjà usé de cette ficelle, rappelle Jean Veronis, professeur de linguistique (1). Le 14 janvier 2007, lors de son meeting d’investiture, il avait décliné son "j’ai changé".

[Lire la suite]



Itw dans Ouest France

Aude Rouaux d'Ouest France a eu la gentillesse de me demander ce que je pensais de la prestation de Nicolas Sarkozy l'autre soir :




Avez-vous remarqué un changement de langage dans le discours de Nicolas Sarkozy ?

Non, pas du tout. Je m'attendais à un coup médiatique, une façon pour lui de se démarquer de ce qu'il avait pu faire pendant l'année qui précède. Mais Nicolas Sarkozy est resté très classique. Pour expliquer ses mauvais sondages, il s'est limité à énumérer une série d'accusations à l'origine du malaise des Français : la mondialisation, les 35 heures, le capitalisme. Jacques Chirac avait recours au même stratagème lorsqu'il était au pouvoir. Il manquait juste, dans le discours de Nicolas Sarkozy, le fameux « c'est la faute de Bruxelles ».

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vendredi, avril 25, 2008

Le style Sarko dans Capital

Quelques mots pour Anne Gillet (Capital) sur le style de Nicolas Sarkozy :


«C’est le premier président de la République qui s’exprime comme Georges Marchais», note Jean Véronis, professeur de linguistique, qui a décortiqué 130 discours du chef de l’Etat dans «Les Mots de Nicolas Sarkozy» (Le Seuil). En bon pédagogue, ce dernier multiplie les répétitions. Il veille aussi à établir une connivence avec ses interlocuteurs. Il y parvient en recourant à des phrases du type «Ecoutez, je vais vous dire…» ou «Vous savez…», qui ont pour seul but d’établir le contact ou de susciter la sympathie. Il a aussi pour habitude d’introduire un registre émotionnel («J’ai souffert», «J’ai changé»).

[lire la suite]


Revue de David Abiker

David Abdiker (France Info) a fait une revue des sites qui ont réagi à l'intervention de Nicolas Sarkozy hier soir, et il conclut comme ça :

Les sites d’info réagissent à l’intervention du chef de l’Etat

[...]

Mais la palme de la une revient au linguiste Jean Véronis qui titrait sur son blog, et avant même d’avoir vu le Président s’exprimer : « J’ai encore changé ».


Vachement sympa, ça !


Les erreurs de Sarko sur la Croix

Petit podcast après l'interview de Nicolas Sarkozy pour Stéphane Dreyfus de La Croix : ici.




jeudi, avril 24, 2008

Sarko, ce soir (ou jamais)

Petit décorticage de l'interview de Nicolas Sarkozy chez Frédéric Taddéi sur France 3, dans l'émission Ce soir (ou jamais) (avec l’écrivain Eric Hazan, le romancier Jean-François Kervéan, le psychiatre Serge Hefez, le politologue Mathieu Laine et l’essayiste et éditorialiste Michel Richard).

[Emission en ligne sur le site de l'émission Ce soir (ou jamais)]


mardi, avril 22, 2008

Petit exercice d'anémologie

20 minutes a eu la gentillesse de me demander ce que je pensais de la déclaration de principe du PS. Du vent... Heureusement qu'il ne souffle que cinq fois par siècle ! Celui-là avait même soufflé sur la tombe de Jaurès au passage, je ne vous dis pas l'odeur de moisi...




Matinale

Il paraît que nous avons eu droit une Matinale de Canal+ dithyrambique sur les Mots de Nicolas Sarkozy. J'ai loupé ça. Trop tôt pour moi. Dommage, c'est le genre de truc qui est bon pour l'égo.




Et ça cartonne toujours ! C'est la preuve que les gens ne font pas que regarder la télé. Ils lisent encore, même des choses compliquées. La vie est belle.


jeudi, avril 10, 2008

Sarkozy pris aux mots

Mediapart a aussi aimé notre livre :

Sarkozy pris aux mots
09 avr 2008
Par Antoine Perraud

Dans Les Mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, 176 p., 16 €), Louis-Jean Calvet et Jean Véronis estiment que la rupture politique promise a surtout donné lieu à une rupture linguistique. Ils analysent et décryptent la redoutable efficacité rhétorique du candidat devenu président, qui vampirise la gauche comme la droite, avec, à la manœuvre, Henri Guaino. Les auteurs détaillent avec une verve scientifique et croustillante les procédés, les ficelles, les tics, les lapsus d'un bateleur qui récite ce que lui dicte son stratège rhétorique.

[article]


samedi, mars 22, 2008

Les mots de Sarko dans Libé

Libé a aimé les Mots de Nicolas Sarkozy (qui cartonne !):

Livres. La rhétorique présidentielle passée au crible.
DIDIER POURQUERY

[...]

A l’aide d’outils d’analyse informatique, [Louis-Jean Calvet et Jean Véronis] ont passé au crible plus de trois cents discours. Ils mettent l’accent, au-delà des «mots de la victoire» de Nicolas Sarkozy, sur ceux qui servent à la médiatisation du personnage, ceux qui alimentent les petites phrases qui deviennent des slogans. On y voit la façon dont Henri Guaino, écrivant ces textes, a procédé à une série de hold-up des mots des autres candidats, les laissant, à proprement parler, sans voix. On suit cela sur des courbes et des graphiques très éclairants. Cette vampirisation linguistique s’accompagne, on le sait, de nombreux emprunts de signatures (Jaurès et d’autres références de la gauche notamment), de glissements et de virages pour s’adapter au contexte changeant.

Insupportable. Car le discours sarkozien, très souple, suit les évolutions des thématiques de l’air du temps. Des mots passent au second plan, d’autres sont martelés. Ainsi, l’immigration laisse la place à l’identité, quand le thème s’use. Pour enrober ces mots, il y a cette façon de les asséner, qui est unique. Là où les autres hommes politiques disent «il faut», «on doit», «la France doit», Nicolas Sarkozy répéte son fameux «je veux». Là où ailleurs (Barack Obama ces temps-ci), on use et abuse du «nous», Sarkozy ne dit que «je». Il ne représente que lui-même, mis en scène comme volonté et comme pouvoir. C’est ce qui le rend aussi insupportable quand il devient un «people», excès qu’il est en train de corriger d’ailleurs, montrant à nouveau toute sa souplesse.

[lire l'article sur le site de Libé]


dimanche, mars 16, 2008

Les mots de Sarko dans l'Huma

L'Humanité a aimé notre livre :

Les mots de Nicolas Sarkozy, de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis. Éditions du Seuil, 176 pages, 16 euros.

« Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux », disait René Char. Les mots du candidat Sarkozy, entre 2004 et 2007, disent certes sa volonté d’être président de la République, mais soulignent également une « rupture linguistique ». « Sécurité » et « immigration », mais aussi « humanisme » ou « patrons voyous »… « Je veux », proclame Sarkozy, en appelant constamment à l’émotion. Les auteurs soulignent « l’efficacité rhétorique » du leader de l’UMP, qui, « pendant que la candidate de gauche parlait comme la droite, parlait comme la gauche ». Une stratégie de communication politique orchestrée par Henri Guaino, qui l’a aidé à « vampiriser » le discours des autres candidats. Le livre, fort bien documenté (il analyse plus de 300 discours), illustre, courbes à l’appui, ces glissements sémantiques qui jouent également sur le contenu de la politique… G. M.



vendredi, mars 14, 2008

Challenges a aimé les Mots de Sarko

Challenges a retenu Les mots de Nicolas Sarkozy parmi les quelques 70 livres qui lui ont été consactés au premier trimestre :

Les Mots de Nicolas Sarkozy, Louis-Jean Calvet et Jean Véronis
Seuil, mars 2008, 173 pages, 16 euros, pp. 169-170.

«Le lecteur aura sans doute constaté tout au long de l'ouvrage comment le candidat est allé puiser successivement dans les réservoirs sémantiques de la gauche, de l'extrême droite, du centre, tel un pendule, un coup à gauche, un coup à droite, un coup au milieu, plongeant ses partisans dans la stupeur et ses adversaires dans la rage. Il a ainsi siphonné les thèmes dominants des autres candidats, pour les ressortir accommodés à sa propre sauce. Vampirisme ou phagocytose, l'opération vidait ainsi de leur contenu les discours des autres et déstabilisait ces derniers, comme lorsqu'on tire un tapis sous le pas de quelqu'un.
Nos analyses ont également mis en évidence l'influence déterminante d'Henri Guaino dans cette vampirisation, au point qu'un autre sous-titre aurait été possible : «le ventriloque et sa poupée». Le rôle de la plume favorite du candidat a été si central que parfois on ne sait plus très bien qui s'exprime : Nicolas Sarkozy ou son collaborateur ?»




[Lire l'article]


Télérama a aimé "Déshabillons-les"

Télérama a trouvé de bonnes choses dans la TNT dont l'émission Déshabillons-les, animée par Hélène Risser sur Public Sénat, à laquelle je participe régulièrement :

On a trouvé des T dans la TNT !

En auscultant la TNT de plus près, on a repéré, dans la multitude de petites choses insignifiantes et bricolées, des perles inédites. Voici neuf raisons d'y revenir.

1/Parce que la langue de bois passe sur le gril de l'analyse

Déshabillons-les
Avec les yeux de Roland Barthes, on voit la politique autrement. Les gestes, le timbre vocal, la fréquence des mots... Des détails qui font sens si l'on réunit les bons interprètes. Deux fois par mois, la journaliste ­Hélène Risser s'entoure des meilleurs universitaires, sémiologues (Denis Bertrand) ou linguistes (Jean Véronis), pour dépecer la langue de bois politique et détricoter le travail des « spin doctors ».

[lire la suite]


dimanche, mars 09, 2008

Les mots de Sarko sur Europe 1

Cathy Nivez m'a interviewé à propos des Mots de Nicolas Sarkozy (co-écrit avec Louis-Jean Calvet, Editions du Seuil) pour sa revue du Net sur Europe 1. Ecoutez sa chronique :


logo europe1


vendredi, mars 07, 2008

Les Mots de Sarko dans l'Obs

Les mots de Nicolas Sarkozy dans le Nouvel Obs :

A lire
Les mots de Sarko


Sarko, roi de l'édition... Souvent pour le pire, parfois pour le meilleur. «Les Mots de Nicolas Sarkozy» entrent à coup sûr dans la seconde catégorie. La thèse de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis est d'une redoutable simplicité : «Il avait promis une rupture politique. Elle fut surtout linguistique.» A travers plus de 300 discours du candidat Sarkozy et à l'aide d'outils d'analyse informatique des textes, les deux auteurs décortiquent son vocabulaire, ses tics de langage, et même ses lapsus. Le résultat est à la fois drôle et instructif sur le discours politique d'un homme qui avait compris qu'en campagne les mots pour le dire sont d'abord une arme pour gagner.


Les Mots de Sarko sur France Inter

Mon dernier livre (Les mots de Nicolas Sarkozy, co-écrit avec Louis-Jean Calvet, Editions du Seuil) était à l'honneur hier dans le Sept-Dix de France Inter de Nicolas Demorand (chronique de Thierry Steiner sur la "langue présidentielle").



jeudi, mars 06, 2008

Les Mots de Sarko sur Kelblog

Cathy de Kelblog a aimé Les mots de Nicolas Sarkozy

J'ai beaucoup appris sur Sarko avec ce livre. D'abord, son style linguistique (phrases courtes, peu de mots, répétitions de débuts de phrases) c'est d'abord et surtout le style Guaino.
...




Voir aussi page wikio sur Cathy


mercredi, mars 05, 2008

20 Minutes aime les mots de Sarko

20 Minutes a aimé notre livre («Les mots de Nicolas Sarkozy», à paraître demain aux Editions du Seuil).

Les mots pour gagner de Nicolas Sarkozy

Et si la rupture tant promise par Nicolas Sarkozy n’était que linguistique? C’est par cette hypothèse que s’ouvre le livre de Louis-Jean Calvet et Jean Véronis, «Les mots de Nicolas Sarkozy», à paraître jeudi (Editions du Seuil).

Une hypothèse étayée par l’étude, grâce à des outils d’analyse informatique, de plus de 300 discours du ministre et de l’ex-candidat à la présidentielle, entre 2004 et mai 2007, puis du Président, jusqu’au mois de septembre dernier.

Les deux linguistes constatent qu’un virage linguistique s’opère à partir du discours du 14 janvier 2007, date de son investiture au Congrès de l'UMP. Exit les mots «Karcher» et «racaille», les tics nerveux et les lunettes noires. Le futur Président «a changé». Il le répètera dix fois ce jour-là. Derrière ce «tournant décisif dans son vocabulaire et dans sa rhétorique» se cache une plume, celle d’Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

[lire la suite]







lundi, mars 03, 2008

Bakchich: Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (III)

Troisième et dernière partie des "bonnes feuilles" des Mots de Nicolas Sarkozy sur Bakchich.info ("Ecoutez, je vais vous dire...") :



Lire la suite sur Bakchich.info.

[voir aussi la vidéo]


Bakchich: Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (II)

Deuxième partie des "bonnes feuilles" des Mots de Nicolas Sarkozy sur Bakchich.info (Moi, je !) :



Lire la suite sur Bakchich.info.


dimanche, mars 02, 2008

Bakchich: Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (I)

Bakchich dévoile en trois parties les "bonnes feuilles" de mon nouveau livre (écrit en collaboration avec Louis-Jean Calvet) qui reprend quelques unes des analyses présentées sur ce blog (exemples: 1, 2) mais va bien au-delà, de façon systématique :



Ca fait plaisir (voir aussi réaction ici) :

C’est d’abord un livre utile. Parce qu’après avoir refermé Les mots de Nicolas Sarkozy (Seuil, sortie le 6 mars), on n’écoutera jamais plus un homme politique de la même façon. À commencer par le chef de l’État. (...) Un travail dont le résultat est à la fois étonnamment facile à lire et singulièrement instructif. À tel point qu’on peut se demander si, à leur corps défendant, les auteurs n’ont pas écrit là le parfait manuel de rhétorique pour les futurs candidats à l’Élysée. Cynisme et rouerie recommandés cependant.

Les techniques, les pièges, les ruses sont inventoriées. Pour la première fois, on comprend vraiment pourquoi et comment les mots de Nicolas Sarkozy ont fait mouche. Des phrases courtes, des répétitions jusqu’à plus soif, des marqueurs qui instaurent une fausse connivence, un vocabulaire appauvri à dessein…

[lire la suite 1ère partie - 2è partie -3è partie]

[voir aussi la vidéo]



samedi, mars 01, 2008

Vidéo: Mots de Sarko sur Bakchich

Si les discours de campagne du candidat de l’UMP à la présidence de la République ont convaincu une majorité de Français, c’est parce qu’ils obéissent à des règles de construction bien précises. Un livre, « Les mots de Nicolas Sarkozy », dévoile les secrets de cette rhétorique de la victoire. Bakchich a interviewé un des deux auteurs, Jean Véronis.



Suite sur Bakchich


Public Sénat: Olivier Besancenot

Déshabillons-les (Public Sénat) consacré cette semaine à Olivier Besancenot. Invités Serge Cosseron, Mariette Darrigand, Dominique Reynié, Jean Véronis. Voir horaires, description et vidéo en ligne.




mercredi, février 27, 2008

Patois sur France Info

Au micro de Catherine Pottier sur France Info...


Accent et patois : handicap ou richesse culturelle ?

Quelles sont les différences entre accents, patois et langues régionales ? Toutes les langues régionales sont-elles encore enseignées ? Un film comme celui de Dany Boon peut-il redonner ses lettres de noblesse aux régions ou langues régionales ?

Pour répondre à ces questions et en débattre ce soir :

Jean Véronis, professeur de linguistique et d’informatique à Aix-en-Provence, auteur du blog sur les technologies du langage : aixtal.blogspot.com.

Guy Dubois, écrivain, fondateur de l’école du patois dans le Pas-de-Calais.

Ecouter le débat (7'20")


mardi, février 26, 2008

La Croix: "Casse-toi, pauvre con"

Solenn de Royer a interrogé plusieurs linguistes sur le fameux « Casse-toi pauvre con » du chef de l'Etat.

Des linguistes jugent l'usage de la familiarité par Nicolas Sarkozy

Nous avons interrogé plusieurs linguistes sur l'usage de la familiarité au sommet de l'État. Ils soulignent la nécessité d'adapter son langage à sa fonction.

...

Le professeur de linguistique, Jean Veronis, ne dit pas autre chose : selon lui, la campagne présidentielle a inauguré « une séquence d’abolition des codes et des repères » fondateurs de la société. « Le policier ne doit pas parler comme le voyou, ni le président comme l’homme de la rue. Ce faisant, il affaiblit la fonction et s’affaiblit lui-même. Nul ne peut dire comment cette séquence va se terminer. »

[A lire sur le site de La Croix]


vendredi, février 22, 2008

Libé: 1968, année informatique

Beau dossier de Frédérique Roussel aujourd'hui dans Libération sur l'informatique en 1968, pour lequel elle a eu la gentillesse de me poser quelques questions. A lire d'urgence par les jeunes générations (et même les plus vieilles ;-)



A la fin des années 70, « plusieurs éléments annoncent ce que l’informatique hypercentralisée allait devenir : populaire, décentralisée, rassurante », estime Jean Véronis, professeur d’informatique à l’université Aix-Marseille-I. Le gros Hal, puissance fascinante encore inaccessible, a muté quarante ans plus tard en une infinité de Logic....

A lire sur le site Ecrans.


lundi, février 18, 2008

Challenges: Parisot l'anticonformiste

Sabine Syfuss-Arnaud du magazine Challenges m'a demandé ce que je pensais de Laurence Parisot. Il n'en reste hélas que quelques mots dans l'article, mais je trouve le personnage vraiment fascinant. Quel contraste avec ses prédécesseurs ! Un jour où j'aurai un peu plus de temps, il faudra que je vous fasse la version longue...
Flonflons à l'américaine, jeux de lumières sophistiqués, animation en 3D. Laurence Parisot, pour sa troisième assemblée générale au Medef, le 8 février, délocalisée à Bruxelles, n'a pas lésiné sur les moyens. Elle a prouvé qu'en deux ans et demi de présidence, elle a dépoussiéré le patronat. «Décalée dans son style et son langage, jouant l'anticonformisme avec jubilation, elle fait oublier le capitalisme en haut-de-forme», analyse le linguiste Jean Véronis, habitué à décoder les discours des grands de ce monde.



Lire la suite sur le site de Challenges


dimanche, janvier 20, 2008

Les mots sur le JT du Web

Nicolas Voisin (du Politic'Show) lance le JT du Web de 18h35 (six35.fr). Je cite :

Qu'est ce que Le JT du Web de 18h35 ? C'est tous les jeudi un JT participatif, alternatif, gratuit, citoyen, politique (rayez les mentions inutiles).
Comment participer ? Envoyez-nous vos liens, vos reportages, vos interviews et autres contributions ou critiques à : contact@six35.fr
Qui est à l'origine du JT du Web ? Nicolas Voisin, blogueur et fondateur du PoliTIC'Show, en partenariat avec David Reguer, Pierre Abruzzini et Franz Vasseur. Entre autres.
Qui présente le JT ? Magali Lacroze, étudiante en journalisme à l'ISFJ de Paris
Magali Lacroze m'a demandé quelques mots pour son sujet sur les "mots du Web" (JT du 17 janvier) :




mardi, janvier 15, 2008

Carla Bruni enceinte chez Marianne

Anne Borrel de Marianne revient sur l'histoire folle du faux scoop "Carla Bruni enceinte ", et a la gentillesse de cite ma petite analyse...


Carla Bruni se reproduit n'importe comment

Le faux scoop du week-end sur la grossesse de Carla Bruni a fait le tour du monde en quelques heures. Retour sur le parcours éclair d'une comète trash dans la galaxie de l'information.

...

Le bloggeur-linguiste Jean-Véronis s'est amusé à décrypter les chemins qu'a pris cette fausse nouvelle pour se propager sur le Web : au départ, un bloggeur hébergé par 20minutes.fr ouvre les vannes. Très actif, il a créé plusieurs blogs sur l'interface de 20minutes.fr, connectés entre eux. Résultat : le moteur de recherche google place très vite l'information au top de la page « actualité ».

...

[lire la suite]


mercredi, janvier 09, 2008

Carlabrunite aiguë sur RTL

Ce matin, Thierry Dupiereux rebondit avec beaucoup d'humour sur mon billet Carlabrunite (aiguë), au micro de Fabrice Collignon sur Bel RTL Matin.



Je n'ai pas réussi à charger le podcast (c'est un peu l'usine à gaz leur site : pas compatible avec Firefox, etc.), mais la chronique est sur le blog de Thierry :
Ce matin, Fabrice, donc honneur aux créatifs. A ceux qui sont des explorateurs du langage. Ceux qui, avec leur machette de l’imagination et leur soif de découverte de vocabulaire débridé, se frayent un chemin dans cette jungle où foisonnent lianes d’expression poétique absolue et bosquets d’invention lexicale. C’est Jean Véronis qui est à l’origine de cette réflexion. Ce professeur de linguistique et d’informatique tient un blog fort bien nourri où il partage ses réflexions sur le langage… Dans un des messages qu’il vient de poster, il s’attarde à une curieuse maladie, la « Carlabrunite ».

Lire la suite
Et Thierry nous conseille un site de créations lexicales enfantines à découvrir d'urgence : enfandises.

Merci Thierry !


dimanche, janvier 06, 2008

20 minutes aimé des blogs

Quel dimanche ! Pour ceux qui n'auraient pas suivi, ça commence ici.


Merci à eux de citer mon analyse (c'est peut-être à cause de genre d'attention que les bloggeurs les aiment?)...


Classement Wikio

Je l'ai dit ailleurs, je ne suis pas un grand fan des égomètres, sauf en tant qu'objet d'étude, mais je viens de voir que j'ai drôlement remonté dans le nouveau classement Wikio. J'étais très haut pendant la campagne, puis j'avais dégringolé au-delà de la 100e place (évidemment, je n'ai pas écrit de tout l'été, alors les liens entrants s'en sont ressentis !). Et puis je vois que je remonte à la 45e place. Mon ego ne s'en sent ni mieux ni moins bien (on a eu une discussion intéressante ici dans la section «Commentaires» sur ce qu'était l'influence, etc.) mais je trouve que cela soulève plein de questions intéressantes...

Wikio - Top des blogs

Je note par exemple (mais je ne suis pas le premier, il y a des bloggueurs dont l'ego — et peut-être le business — semble en avoir souffert ;-) que les blogs peuvent facilement changer de catégorie. Wikio détecte automatiquement la catégorie des billets (politique, high-tech, etc.) et au-delà d'un certain seuil les fait changer de catégorie. Par exemple, on peut passer de high-tech à politique si on publie plus dans ce domaine-là.

Ca a sa petite importance, parce que Wikio publie aussi (onglets sur la même page), un classement par catégories. On peut donc être assez bas dans le classement général (dont le top est un peu détenu par les geeks, il faut l'avouer), et être dans le top 10 d'une catégorie particulière. Par exemple Diner's room n'est que 31 au général, mais 4e dans la catégorie politique.

Seulement voilà, si votre blog s'intéresse à plusieurs domaines à la fois, par exemple high-tech ET politique (comme c'est mon cas), il n'est plus dans aucune catégorie, et du coup il n'a pas sa petite chance de se voir sur le podium quelque part, et de vous donner votre petite dose d'auto-satisfaction. Dans mon cas, par exemple, je crois avoir été 3e dans la catégorie politique pendant la campagne (pardon si je me trompe d'une place ou deux, je ne suis pas assez narcissique pour l'avoir noté), mais maintenant je suis enterré dans la fosse commune... Snif.

J'ai fait une petite suggestion à Wikio, qui a eu l'air de les intéresser. Pourquoi ne pas créer une catégorie "blogs généralistes" ou "multi-thèmes" ? Ca permettrait à plus d'egos d'être satisfaits (bon pour eux, et bon pour Wikio !). J'ai essayé de simuler à la main ce que ça donnerait :

Blogs multi-thémes

1. Arrêt sur images
2. Jean Marc Morandini
3. biologeek
4. BigBangBlog
5. Ouinon.net
6. Technologies du Langage ;-) hé, hé !
7. Blog d'Emery
8 Kick & Blog
9. Jacques Froissant
10. Big Picture
11. Le blog de Vincent Battaglia
12. Bondy Blog
13. Le peuple des connecteurs
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Pas si mal, non ?

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vendredi, janvier 04, 2008

20 minutes: Président bling-bling

Emmanuelle Jardonnet de 20 minutes m'a demandé ce que je pensais de l'expression « bling-bling » appliquée à Nicolas Sarkozy. Le contexte en est la guéguerre assez ridicule que se font Libération, Marianne et le Point sur l'invention de l'expression « président bling-bling »...

La guerre des «bling-bling»

Le Point, Marianne ou Libération ? Qui le premier a collé l’expression «bling-bling» au chef de l’Etat?

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Comment le mot a-t-il donc fait son chemin jusqu’à Nicolas Sarkozy ? «C’est un paradoxe, estime le linguiste Jean Véronis. Le terme véhicule une culture à l’opposé de l’UMP en général et de Nicolas Sarkozy en particulier. Après “la racaille” et le “Karcher”, personnellement, je n’aurais pas choisi ce terme. Sarkozy est plus dans la catégorie m’as-tu vu, nouveau riche, “La Vérité si je mens”, que dans l’univers du rap», ajoute le linguiste blogueur.

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Et ne ratez pas le décryptage en images !



Etonnant, non ? Et si le jogging c'était juste de la comm'... bidon ?


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jeudi, janvier 03, 2008

Courrier International : Moi, je

Courrier International a aimé mon étude sur le "je" sarkozien.

LE REPÈRE • L'intervalle entre deux "je" de Nicolas Sarkozy



(Article réservé aux abonnés, hélas)


lundi, décembre 31, 2007

Le Soir: Moi, je

Le journal Le Soir de Belgique (29/12) consacre sa Une et les pages 2 et 3 à un dossier sur "Moi, je...", et à l' "égocratie".




Le journal a la gentillesse de me citer et de reprendre les chiffres que j'avais donnés sur ce blog (voir ici).


mardi, décembre 25, 2007

Libé: Le blog est une drogue dure

Libération d'aujourd'hui reprend une partie des réponses à la question « C'est quoi un blog ? » posée il y a quelques jours sur Ecrans. Avec appel en Une... Décidément, les blogs sont toujours à la mode !


Au fait, ma réponse à moi, c'était :
Je commence à me le demander...

Lorsque tout cela a commencé, il y avait une excitation due à la découverte d’un nouveau, fantastique média. Après plusieurs années, il me semble que le modèle s’essouffle : partout le même « look », les mêmes nuages de tags, les mêmes blogrolls, les mêmes gadgets - et surtout le même genre de contenu, les mêmes commentaires. C’est un peu à l’écriture ce que le fast food est à la restauration. Vite écrit, vite lu, vite commenté... et vite oublié. Le modèle du blog devra se transformer rapidement, ou disparaître (déjà les Facebook et autres alternatives guettent).
Sévère ?