Garfieldd: Un an dont six mois ferme

La peine de Garfieldd, le proviseur injustement révoqué parce qu'il tenait un blog où il évoquait son homosexualité (voir ici), a été commuée en une exclusion d'un an, avec un sursis de six mois pour "états de services". Les faits ont été requalifiés: on ne lui reproche plus de pornographie, mais seulement des écrits à caractère érotique et des photos suggestives... (voir détails et réaction de Garfieldd chez Laurent Gloaguen).

Bien sûr, on ne peut qu'être heureux avec Maître Eolas (et Garfieldd, évidemment) que le pire ait été évité. Néanmoins, cette histoire laisse un sentiment amer. Sur le désastre initial, d'abord: sentiment d'artitraire, d'enquête bâclée, relents d'homophobie... Et sur sa conclusion: les faits reprochés se sont dégonflés comme un ballon de baudruche (et ne me semblent pas tomber sous le coup de la loi!), mais une sanction lourde subsiste...

On ne peut pas s'empêcher de se poser des questions sur la liberté d'expression des fonctionnaires (normalement garantie par la loi). Ils risquent bien désormais de blogguer dans la crainte.

Je laisse le mot de la fin à Caroline Leboucq: "Ca fait bizarre ce sentiment qu'il y a toujours quelqu'un qui lit par dessus votre épaule"...